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samedi 28 juillet 2012

Terres maraîchères ? quelques mots ...


Jeudi 26/07/2012

Second jour proposé par les "terres maraîchères" pour un espace, proposé au public, de vente en zone de gratuité de produits cultivés à prix libre.
Nous y étions et les avons rencontrés, mais quelques précisions . . .



Si le Pot'de Colle dit le Potager existe depuis 3 ans désormais comprenant des parcelles de terrain défrichées puis cultivées par des particuliers de toutes catégories socioprofessionnelles et aux buts indépendants voire de motivations diverses dont nous avons plusieurs fois suivi les étapes et combats face à la municipalité, les "terres maraîchères" ont vu le jour bien plus récemment et relèvent d'un collectif totalement indépendant aux buts et projets bien précis et né d'un réseau de connaissances et compétences rattaché à une entité autonome.

Quelques points !

"Depuis plus de deux ans, divers collectifs et individus s'étant réappropriés les friches de la ceintures maraîchère abandonnée rue Philippe Guignard. Cette dynamique, au départ insufflée par l'occupation d'une parcelle pour créer un potager collectif s'est largement répandue sur toute la friche"
"... ce que la mairie considère comme une friche abandonnée, que seule la destruction et le bétonnage pourrait sortir de sa léthargie, est en fait un espace fourmillant de vie et d'idées"

"Le 28 mars 2010, le collectif naissant, soutenu par une dizaine d'associations de Dijon et d'ailleurs, occupait en manifestation la friche agricole de la rue Philippe Guignard en vue d'y faire pousser un potager collectif, ouvert et participatif : le potager collectif des Lentillères ou Pot'Col'Le."

"Le Pot'Col'Le se veut ouvert à toute personne désireuse de venir cultiver un bout de jardin, filer un coup de main ou simplement venir voir ce qui s'y passe."


Pour contacter le Pot'Col'Le ou se tenir au courant . . .

tierryalibertad@potager.org

Le Jardin de Maraîchers
45 rue Philippe Guignard
Permanence : tous les jeudis 17h-20h


En conclusion, au delà de tout qu'y trouvons-nous ?

. . . des rencontres, des gestes, des démarches, une solidarité évidente, une simplicité de part et d'autres faites de liens, de compétences diverses autant que relationnelles intergénérationnelles et structurelles, une foi et une marche en avant conscientes d'une réalité au quotidien, mais de plus, assorties d'un engagement réèl, l'ouverture et la pérennité d'un espace relationnel où même les plus démunis et les plus isolés y trouvent leur place et retrouvent leur voix.

Merci de soutenir !

CSM21

dimanche 8 juillet 2012

Expulsion de l'école des Greffes / mise à plat du collectif avec les médias !


Suite à l'Expulsion du squat de l'école des Greffes, ce vendredi 6 juillet a eu lieu une conférence de presse dans les locaux de la Cimade à 10 h 30.

- mise au point
- éclaircissement
- rendez-vous

Etaient présents 4 médias dont un indépendant

Composantes du collectif

LDH ; RESF 21 ; MRAP ; Cimade ; Espace autogéré des Tanneries ; CCFD ; Sos refoulement ; Urgence solidaire ; Club UNESCO ; Action catholique ouvrière ; Agir Abcd ; LVN ; Fraternité Saint François d’Assise







vendredi 6 juillet 2012

Expulsion du squatt de l'école des Greffes : qu'en est-il ?


COMPTE RENDU . . .

Suite de la journée du 2 juillet il en découle ...

  • volonté de la préfecture de ne pas permettre aux associations d’apporter soutien aux personnes expulsées et de ne pas voir ce qui se passait.

  • Faire croire aux associations que les personnes ont été relogées

Or certaines conduites en bus à Auxerre, Bourg en Bresse et Macon sont revenues aujourd’hui sur Dijon ,déplorant les conditions matérielles d’accueil .


19 seulement seraient en CADA

114 seraient en hébergement d’urgence

81 ont quitté la caserne Vaillant sans avoir été relogées : Il s’agit de personnes en recours auprès de la CNDA et considérées comme déboutées par la préfecture (recours non suspensif)

Actuellement une vingtaine dort au jardin Darcy, une quinzaine au kiosque de la place Wilson et une centaine à Bertillon.

La surpopulation de Bertillon pose problème : tensions, situations précaires engendrent des situations explosives.

Beaucoup d’angoisse, de stress .. Les pompiers sont déjà intervenus.


En ce qui concerne la procédure de la mairie de Dijon pour le squat Bertillon : expulsion jugée sans avocat avec un délai d’ un mois pour partir après commandement de quitter les lieux .

Une démarche engagée par Me Clémang appelée « tierce opposition » sera jugé le 13 juillet.

Il serait possible que la LDH et le DAL engagent la procédure sachant que parmi les associations présentes aucune n’ait la possibilité de le faire.

Ce matin vendredi 6 juillet a eu lieu une conférence de presse dans les locaux de la Cimade à 10 h 30 .


Un état des lieux a été fait et la vérité rétablie.

Les associations n’ont pas refusé de participer à l’identification des personnes.

Certains bénévoles avaient déjà recensé les occupants et cerné leur situation administrative .

Ils envisageaient de terminer cette semaine.

On ne leur en a pas laissé le temps.


4 représentants se rendront à la préfecture pour une audience jeudi à 17 h .

Sujets abordés :

  • la liste des personnes relogées

  • la question de l’ATA pour les 114 à la rue

  • les 150 à la rue : que faire ?

  • demander à la préfecture que le délai de convocation soit respecté et réduit à 15 j maxi.


Une mobilisation est envisagée MERCREDI 11 JUILLET à partir de 19 H Place de la Libération afin de demander un relogement décent pour les personnes expulsées.

Des tracts seront distribués et la mobilisation annoncée lors du cercle de silence de Mardi 10 juillet .


A noter parmi les associations citées outre les Restos du cœur, le Secours populaire, la toute nouvelle association Tends la Main .


Composantes du collectif : LDH ; RESF 21 ; MRAP ; Cimade ; Espace autogéré des Tanneries ; CCFD ; Sos refoulement ; Urgence solidaire ; Club UNESCO ; Action catholique ouvrière ; Agir Abcd ; LVN ; Fraternité Saint François d’Assise

mardi 3 juillet 2012

Expulsion du squat de l’ancien internat de l’école nationale des Greffes


Les quelque 320 occupants du squat de l’ancien internat de l’école nationale des Greffes, à Dijon, sont évacués sur une décision conjointe du sénateur-maire PS de la ville, François Rebsamen, et du préfet de Bourgogne, Pascal Mailhos.
En effet, le sénateur-maire a pris un arrêté municipal à la demande de la préfecture de Région, permettant l’évacuation complète du bâtiment avant l'échéance initiale prévue par le tribunal administratif, fixée au 15 juillet.

Selon lui, il s'agirait de la "seule mesure efficace, nécessaire, proportionnée et sûre" pour répondre à l’engorgement du squat. Cette "urgente nécessité d’intervenir" dans un lieu concerné par "des problèmes de sécurité et d’hygiène" se présente pourtant près de dix mois après l’arrivée importante de demandeurs d’asile sur le sol dijonnais, et plus de six mois après l’occupation du bâtiment vide.

Depuis novembre 2011, la Coordination réfugiés de Dijon - un collectif d'une vingtaine d'associations défendant le droit des demandeurs d'asile -, appelait l’Etat à prendre ses responsabilités et à assurer son obligation de relogement.
En vain. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement en place, après avoir promis de répondre humainement et plus rapidement à la crise, semble tendre l’oreille du côté de Dijon. "J’ai parlé tout à l’heure avec le ministre de l’Intérieur...", glisse François Rebsamen aux médias, lors du point presse qui s'est tenu lundi 2 juillet.- (Dijonscope – 3.07.2012-)

Si un certain nombre de réfugiés ont été répartis dans les cadas d'autres départements, plus d'une centaine restent sur le pavé.
Les demandeurs d'asile avaient jusqu'au 15 juillet pour rester au bâtiment des greffes; ils ont été expulsés hier lundi, bien sûr pour éviter les protestations des associations qui les soutenaient et les aidaient face à la carence de l'administration préfectorale. Elles devaient être reçues le 5 avec pour but de trouver des solutions humaines pour TOUS.

Source
http://allaingraux.over-blog.com/article-securite-socialiste-a-dijon-107718773.html

Nous exprimons toute notre solidarité et dénonçons toute expulsion abusive et/ou non respectueuse des démarches entamées par nos collectifs et organismes de soutien ne cessant de se déployer afin de trouver les solutions les plus justes dans les délais impartis.

Collectif solidarité militants21