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lundi 29 octobre 2012

Demandeurs d'asile / communiqué de presse.



Communiqué de presse
Dijon le 25 octobre 2012

En août 2012, une demande d’audience à la Préfecture avait été faite par le Collectif de trente associations défendant les demandeurs d’asile à Dijon et elle reste toujours sans réponse à ce jour.
En revanche, Monsieur le Préfet de Bourgogne et Monsieur le Maire de Dijon ont invité un certain nombre d’associations à une rencontre le 18 octobre 2012.
Les associations membres du Collectif avaient convenu d’aborder 4 points principaux :

- la mise en danger, notamment d’enfants et de personnes vulnérables résultant de leur mise à la rue en cours de procédure ou de l’absence d’accueil de nouveaux arrivants : nous n’avons obtenu aucun engagement de respect de la protection de l’enfance mais la promesse vague d’un examen des situations les plus graves au cas par cas.
En attendant, il faut savoir que des familles avec des bébés et des enfants, des femmes enceintes dorment à ce jour à la rue, à la gare ou sous des portes cochères

- l’accueil des nouveaux demandeurs d’asile à Dijon : il nous a été annoncé la création de 2 nouveaux lieux d’accueil en région Bourgogne censés améliorer la situation par une meilleure répartition géographique. Aucune date n’a été indiquée.
Actuellement les délais d’attente pour un premier rendez-vous à la préfecture sont très longs,( plusieurs semaines). Durant cette période, il n’y a aucune aide matérielle ni proposition d’hébergement, ce qui est contraire aux obligations légales et crée des situations dramatiques. Celles-ci sont aggravées par la suppression des aides alimentaires attribuées jusqu’ici qui ne faisaient que compenser partiellement les carences de l’Etat dans le traitement des dossiers

- la possibilité de recevoir le courrier : il est essentiel pour des demandeurs d’asile d’avoir une adresse fiable où ils puissent recevoir leur courrier et en particulier leurs convocations pour des audiences. Nous avons dénoncé la remise en cause de cette possibilité à l’encontre de certains d’entre eux alors qu’ils ont des procédures en cours et, à ce jour, nous sommes en attente d’une réponse.

- l’existence de squats à Dijon : nous avons rappelé notre exigence d’un relogement pour tous avant toute expulsion des lieux où les personnes ont trouvé un refuge provisoire.
Nous avons pris acte de la mise en place d’un village d’insertion pour la population Rom présente à ce jour à Dijon. Nous insistons cependant sur le fait qu’il faut des solutions pour tous et sur la nécessaire association des habitants à la définition des règles de fonctionnement.
Nous avons constaté que le communiqué de la préfecture rendant compte de cette réunion avait été envoyé à la presse avant même la fin de celle –ci, ce qui ne peut qu’interroger sur le respect du monde associatif et la prise en compte de ses positions.
Du fait des carences de l’Etat, la solidarité organisée par les associations et les particuliers, grâce à l’aide de la Banque Alimentaire, du Secours Populaire et des Restos du Cœur, permet de subvenir a minima aux besoins élémentaires de nombreux demandeurs d’asile.

Nous appelons, alors que le froid commence à se faire sentir :
- à un soutien financier (chèque à faire parvenir à : LDH, section de Dijon, Maison des associations, 3 rue des Corroyeurs à Dijon (intitulé : LDH en précisant au verso “demandeurs asile ”,
- à toute aide matérielle : couvertures et vêtements chauds, produits alimentaires de base et autres…

 (Contacter : soutien-asile-21@potager.org )

Les associations signataires : ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / Adisar / Afrane
Bourgogne / Amnesty International /ATMF / ATTAC 21 / Agir ABCD / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD Terre Solidaire / CNT 21 / CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / Fraternité de St François d’Assise / FSU 21 / CIMADE / La Vie Nouvelle / Ligue des Droits de l’Homme /MAN/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SOS Refoulement / Syndicat de la Magistrature / Sud Santé / Tends la Main / Urgence Solidaire

mardi 16 octobre 2012

La démocratie environnementale ...


 Les auteurs des Éditions Universitaires de Dijon
 présentent leurs livres…

Un mercredi par mois à 19 heures.



Marguerite BOUTELET et Juliette OLIVIER 
présenteront l’ouvrage . . .

La démocratie environnementale 

mercredi 24 octobre 2012 à 19h00 Faculté des Lettres, Amphithéâtre Drouot
36, rue Chabot Charny, à Dijon.

La participation du public aux décisions et aux politiques environnementales vient perturber les règles de la démocratie élective en prétendant contrôler le pouvoir donné aux élus pendant leur mandat.
Au-delà de la question de la légitimité de cette forme de démocratie spécifique à l'urbanisme et à l'environnement, l'articulation de la participation avec le pouvoir des élus pose de nombreuses questions.
Cet ouvrage collectif confronte les préoccupations des associations en mal de reconnaissance,  celles des élus à la recherche de leur public à la réflexion d'universitaires sur la construction du principe de participation du public et ses liens avec la démocratie participative, l'Ordre public écologique et la justice environnementale.

Marguerite Boutelet, membre du GIDE groupe interdisciplinaire de Droit de l'environnement (CREDESPO) et maître de conférences en retraite et Juliette Olivier, docteur en Droit,  ingénieur de recherches (CREDESPO) ont organisé, en réponse aux sollicitations des associations, cette confrontation entre les universitaires, les élus et les représentants des associations et ont assuré la publication des études universitaires et des discussions qui forment la substance de cet ouvrage.

— Entrée libre —

Un apéritif convivial suivra cette manifestation.

Contact : Hervé Bismuth 

lundi 8 octobre 2012

Manifestation de solidarité avec les demandeurs d'asile !


Jeudi 11 Octobre 
18h 
Place du Bareuzai 
Dijon

Depuis plus de dix mois, des associations et individus se sont regroupés pour agir face à la dégradation des conditions d'accueil des migrants à Dijon.
De nombreux demandeurs d'asile, notamment issus de la Corne de l'Afrique (Erythrée, Somalie, Ethiopie, Soudan..) ont dû fuir leur pays pour échapper à des persécutions ou à la mort, et demandent à ce titre le statut de « réfugié ».
Malgré les obligations découlant du droit international Les pouvoirs publics laissent un grand nombre de ces personnes à la rue et pour une grande partie sans aucune ressource ni accompagnement pendant le temps d'examen de leur demande d'asile.
De plus, la grosse majorité des demandes sont rejetées alors que les personnes concernées ne peuvent pourtant retourner dans des pays d'origine où leur vie est menacée.

Pour répondre à l'urgence, des locaux inutilisés ont été occupés au cours de l'année avec le soutien de militants associatifs, afin de servir d'hébergement aux trop nombreux migrants laissés à la rue.
Ils en ont été à plusieurs reprises expulsés sans décision de justice ou au mépris de celles existantes.
Alors que l'hiver approche, plus de deux cents personnes sont de nouveau menacées d'expulsion dans les prochaines semaines à Dijon, chemin des Petites roches et rue Bertillon notamment.
Revenant sur ses promesses, la Préfecture a décidé de laisser désormais aussi à la rue des demandeurs d'asile avec des enfants en bas âge. Elle est allée jusqu?à expulser de leur hébergement des bébés de 5 et 6 mois.

 Face à cette situation, nous nous mobilisons et nous efforçons d'assurer une présence, un soutien matériel ainsi qu'un suivi des dossiers de demande d'asile.
Nous appelons les dijonnais à manifester largement leur solidarité avec les demandeurs d'asile et à protester collectivement contre la détérioration actuelle des politiques d'accueil des réfugiés en France et en Europe.

Nous appelons à manifester pour ...
- la création de places d'hébergement qui pallient à l'insuffisance des quelques foyers existants, de sorte que les demandeurs d'asile puissent vivre décemment
- l'arrêt des expulsions des squats et autres hébergements tant que des solutions de relogement correctes ne seront pas proposées, et tant que les procédures juridiques en cours n'auront pas été examinées, ce d'autant plus que l'hiver approche.
- la levée des obstacles administratifs qui ne permettent plus aux personnes concernées de poursuivre leurs demandes d'asile, notamment les récents refus de domiciliation postale par l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intégration).
Face à la politique de rejet des demandes d'asile, nous appelons également à soutenir les personnes menacées d'arrestation, de placement en centre de rétention et d'expulsion.
Nous ne pouvons accepter que des personnes menacées dans leur pays d'origine y soient renvoyées de force.

Les aides matérielles, médicales, accompagnements juridiques, cours de français et autres propositions sont les bienvenus ainsi que la présence devant les squats en cas d'expulsion au cours des prochaines semaines.

 Signataires...
ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / Adisar / Afrane Bourgogne / Amnesty International / ATTAC 21 / Agir ABCD / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD Terre Solidaire / CNT 21 / CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / Fraternité de St François d?Assise / FSU 21 / CIMADE / La Vie Nouvelle / Ligue des Droits de l'Homme / MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /  SOS Refoulement
 / Syndicat de la Magistrature / Sud Santé / Tends la Main / Urgence Solidaire

mercredi 3 octobre 2012

Festival CINE ATTAC sur le thème de ...RESISTANCES


Le Festival CINE ATTAC en Bourgogne -du 05 au 16 octobre 2012- abordera le thème des « RESISTANCES ».
 Les 9 films sélectionnés et la pièce en alexandrins de Frédéric LORDON expriment à leur manière les difficultés, les doutes et les luttes des peuples.
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Après la thématique du travail en 2011, ce sont les Résistances sous toutes leurs formes, qui constituent le cœur du Festival 2012.

Soumis à de nombreuses contraintes et injustices, les peuples ont toujours su résister ; aujourdʼhui, les exemples de luttes et de résistances sont nombreux. Révolutions arabes, luttes pour un logement décent, le respect de lʼapplication des Droits pour tous, une tran- sition écologique, le partage des richesses...

Au-delà de contestations pures et simples, les résistances sont porteuses dʼalternatives et dʼespérance. 
Les films sélectionnés et la pièce e alexandrins de Frédéric LORDON expriment à leur manière les difficultés et les doutes, mais sont surtout lʼexpression des résistances des peuples face à lʼinjustice.

Pour toute information complémentaire . . .
Attac 21 Maison des Associations
 boîte S 7 - 2 rue des Corroyeurs 
21000 Dijon

attac21@gmail.com 
www.local.attac.org/attac21

SANOFI – AVENTIS : UN PLAN INACCEPTABLE

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FEDERATION
 DE 
COTE D’OR DU PCF


SANOFI – AVENTIS : UN PLAN INACCEPTABLE.

Le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis a confirmé il y a 2 jours,  sa volonté de supprimer environ 900 emplois. Un scandale humain au vu des 8,8 milliards de bénéfices réalisés par ce groupe pharmaceutique, 1er européen et 3ème mondial. Seul compte l’intérêt des actionnaires qui se sont vus verser 4,5 milliards de dividendes pour l’année 2011.
Pire, ce groupe ne respecte pas voire méprise les salariés, leurs représentants et les comités d’entreprises en ne leur donnant aucune information. Aucune transparence, aucune concertation, le PDG préfère les annonces par communiqué de presse.

Ce plan de suppressions d’emplois est inacceptable comme l’a dit il y a quelques jours le Ministre A. Montebourg. Alors aux actes.! Le gouvernement a les moyens pour contraindre Sanofi-Aventis à revenir sur son projet, le groupe perçoit chaque année 130 millions de crédit d’impôt recherche, et des subventions par les collectivités locales.
Car supprimer la recherche –développement dans ce groupe, c’est mettre en difficulté voire pire mettre en péril, l’avenir du groupe et donc la production.

C’est pourquoi, nous tirons la sonnette d’alarme pour l’avenir du site de production côte d’Oriens à Quétigny.

Des paroles aux actes maintenant!

Nous interpellons les députés et sénateurs de Côte d’Or afin que des mesures législatives soient prises en urgence. Deux propositions de loi sont sur le bureau de l’Assemblée Nationale :
  • l’une pour interdire les licenciements boursiers, l’autre pour la sécurité du médicament.
Il suffit de les examiner et de les voter.

Le conseil Régional de Bourgogne, lors de sa session du 10 septembre, sur proposition du groupe communiste a adopté un vœu demandant au gouvernement et aux parlementaires de légiférer en urgence pour interdire les licenciements boursiers. Nous nous en félicitons.

Il s’agit ici, avec le groupe Sanofi-Aventis de l’avenir de la santé, de la recherche médicale, de la nécessaire maîtrise publique du secteur du médicament.
Les communistes en Côte d’Or ne relâcheront pas leurs efforts pour porter ces exigences et iront à la rencontre des salariés du site de Quétigny.

En conséquence . . .

Notons la présence des militants communistes  aux portes de l'entreprise de Quétigny pour y diffuser un tract et ouvrir le débat avec les salariés, ce jeudi 4 octobre de 12h.20 à 13h.15.