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lundi 25 janvier 2016

Conférence-débat : "Un revenu de base" le 12/02/2016 à Sciences Po - Dijon.



Une conférence/débat est organisée par le groupe DIDR21, 

intitulée "Un revenu de base" par Julien Dourgnon, 

ancien collaborateur d'Arnaud Montebourg.

 

Elle se tiendra le vendredi 12 février à 18:30 

à Sciences Po - Dijon 

14 avenue V. Hugo.


Il y a quelques mois encore l’idée d’un revenu de base, en France, n’était évoquée qu’avec scepticisme ses défenseurs étant regardés dans le meilleur des cas comme de doux rêveurs. Mais voilà que fin 2015 on apprenait que les citoyens Finlandais, pourraient percevoir en 2017 la somme de 800 euros par mois, quelle que soit leur situation, à condition d'être en âge de travailler.
 En France un récent rapport du Conseil National du Numérique remis à la Ministre du Travail préconisant l’instauration d’un revenu de base et un amendement au projet de loi sur le numérique déposé par Delphine Batho allant dans le même sens ont mis cette idée à la une de l’actualité.
Alors, face à « l’ubérisation » de l’économie, à l’évolution du salariat, à l’augmentation de la pauvreté, le "revenu de base" serait-il l'ultime tentative pour faire face à la crise ? 
- En quoi cela consiste ? 
- Comment le mettre en place ? 
- Comment le financer ? 
- Pourquoi faut-il y penser?
Julien DOURGNON (Ancien directeur des études à UFC-Que choisir – Ancien conseiller au cabinet d’Arnaud Montebourg Ministre du Redressement Productif) animera cette conférence débat.

dimanche 24 janvier 2016

Refusons la déchéance de nationalité et la constitutionnalisation de l’état d’urgence !


Manifestation samedi 30 janvier 2016

Dijon à 14h30, place de la Libération.



En réaction à l’horreur des attentats qui ont frappé notre société toute entière, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis prolongé pour une durée de trois mois. Un projet de loi constitutionnelle prévoit l’inscription, dans la Constitution, non seulement de l’état d’urgence mais aussi de la déchéance de la nationalité pour les binationaux auteurs de « crimes constituant une atteinte grave à la vie de la nation ».

 

Sortons de l’état d’urgence.


L’état d’urgence conduit à des décisions arbitraires, des dérives autoritaires. Depuis novembre 2015, plus de trois mille perquisitions sont intervenues. Tout comme les assignations à résidence, elles ont donné lieu à de nombreux dérapages, à un accroissement des discriminations à l’égard de populations déjà stigmatisées en raison de leur origine et/ou leur religion supposée ou réelle. Toutes ces mesures, dont l’efficacité n’est pas démontrée, mettent à mal la séparation des pouvoirs : l’exécutif s’accapare le pouvoir législatif et relègue le pouvoir judiciaire hors de son rôle de gardien des libertés.

Inscrire l’état d’urgence dans la Constitution, c’est graver dans le marbre ce régime d’exception qui permet l’action des forces de sécurité sans contrôle du juge. C’est habituer les citoyen-ne-s à un état d’exception. Avec les moyens ainsi mis en place, il faut s’inquiéter des pouvoirs sans contrôle donnés à ceux qui peuvent arriver aux manettes de l’Etat …

Inscrire le retrait de la nationalité française aux binationaux condamnés pour crimes terroristes, c’est porter atteinte au principe même d’égalité des citoyens, inscrit à l’article 2 de la Constitution, fondement de la République. C’est instituer, dans la loi fondamentale de notre pays, deux catégories de Français, ceux qui le seraient et ceux qui le seraient moins, au motif que leurs parents ou grands-parents ne l’étaient pas. C’est, de fait, remettre en cause le principe d’une nationalité française ancrée dans le droit du sol.
C’est aussi mettre dans la Constitution une mesure dont personne ne croit à l’efficacité en termes de lutte contre le terrorisme, mais réclamée depuis longtemps par le Front national.

C’est banaliser la logique du rejet de l’autre. C’est s’exposer à ce que d’autres majorités politiques élargissent le champ des actes conduisant à la déchéance de nationalité.

N’acceptons pas la gouvernance de la peur : exigeons la sortie de l’état d’urgence !

Nous affirmons qu’il est nécessaire et possible que l’Etat protège les habitants face au terrorisme, sans remettre en cause les droits et les libertés. Nous refusons une société du contrôle généralisé, une société qui glisse de la présomption d’innocence au présumé potentiellement coupable. Ne donnons pas satisfaction aux terroristes qui cherchent justement à nous faire renoncer à notre vie démocratique.
L’état d’urgence contribue au renforcement des préjugés racistes, aux amalgames et aux pratiques discriminatoires.
Notre pays a été blessé, mais loin d’en soigner les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté. C’est pourquoi, nous demandons la levée de l’état d’urgence et l’abandon de cette réforme constitutionnelle.
Nous appelons tous les habitants de notre pays à développer la citoyenneté et à agir pour construire une société solidaire.

Amnesty International, Association France Palestine Solidarité, ATTAC, Association des Travailleurs Maghrébins en France, Confédération Générale du Travail, Collectif Contre l’Islamophobie en France, CIMADE, Fédération Syndicale Unitaire, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Mouvement de la Paix, Réseau Education Sans Frontière, Solidaires, SOS refoulements, Union Juive Française pour la Paix

dimanche 3 janvier 2016

Bonne année à tous !



Au delà de nos travers
de nos haines comme de nos incompréhensions
de nos terreurs comme de nos appréhensions
que nos mains s'unissent 
pour un front commun
d'unanimité
humanité
fraternité et empathie ...
dans un discours ni politique ni raisonnable
juste pour exister !!

Bonne année à tous !