18
décembre, journée internationale des migrants
Pour
le respect des droits humains, le respect des droits de l'enfance, ne
laissons pas expulser nos camarades de classe, nos élèves, nos
voisins, nos amis.
A...est
arrivé en France à 16 ans parce qu'il ne pouvait plus vivre dans
son pays. Il s'est formé avec succès, vient de signer un contrat
d'apprentissage dans le bâtiment. Tout le monde est satisfait, le
jeune, ses enseignants, son employeur...et tout s'écroule. La
préfecture exige des documents impossibles à obtenir et au delà de
ce que prévoient les textes et le prive du droit au séjour et au
travail. Le voilà dans l'angoisse et condamné à la clandestinité
G...
est mère de famille, elle a du fuir son pays pour échapper à une
mutilation de sa fille, ses jeunes enfants et leur père sont en
situation régulière en France. Et un matin, la police vient la
chercher pour l'expulser et briser cette famille, les enfants devant
être arrachés à un de leur parent. Son seul crime, à son arrivée
en France il y a sept ans, elle n'avait pas les bons documents. Elle
arrive à échapper à ce drame, associations, élus, proches
protestent auprès de la préfecture...toujours pas de garantie du
respect du droit des enfants de vivre avec leurs parents. Ses enfants
et elle sont toujours dans l'angoisse du moindre bruit au petit
matin.
L...est
une « brillante » lycéenne comme on dit, sa famille
remplit toutes les conditions de régularisation et d'un coup, elle
est victime d'une obligation de quitter le territoire...Pour la
préfecture, la loi permet , mais n'oblige pas à régulariser. Là
aussi, élèves et personnel du lycée protestent et se heurtent à
un mur de silence.
La
famille T... remplit toutes les conditions pour être régularisée.
Et quand elle dépose son dossier, refus, elle constituerait un
trouble à l'ordre public. Les associations de défense des droits
humains protestent et prouvent que ce qui est reproché, un incident
dans un centre d'hébergement datant de cinq ans, a été classé
sans suite par la justice pour « infraction insuffisamment
caractérisée ». Enseignants, voisins, élus, témoignent de
leur honorabilité. Et on se heurte une fois de plus à un mur.
Des
situations comme celles-ci, il y en a des dizaines aujourd'hui en
Côte d'Or.
Et,
comble du blocage, la préfecture vient d'annoncer qu'elle refusait
de rencontrer les associations et syndicats défendant les droits des
exilés parce qu'ils avaient manifestés leur solidarité avec les
habitants de locaux publics vacants expulsés sans aucune décision
de justice et mis à la rue sans proposition de relogement pour la
plupart d'entre eux.
Pour
le respect des droits humains pour tous, droit des enfants à ne pas
être séparés de leurs parents, droit aux études, droit à un toit
Pour
dire que nous ne pouvons accepter le refus des représentants de
l'état de reconnaître la légitimité du monde associatif et
syndical et de la défense des droits de chacun
Rassemblement
devant la préfecture (rue de la Préfecture à
Dijon ) mardi 18 décembre à partir de 17h30 suivi d'une
soirée conviviale au cellier de Clairvaux à 18h30
Le
collectif de soutien aux demandeurs d'asile et migrants :
ACAT
Dijon / Action Catholique Ouvrière / AGIRabcd 21/Amis de la
Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon /Association
des Paralysés de France/ ATTAC 21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21
/CCFD Terre Solidaire/Clubs UNESCO /CNT 21 /Collectif du collèges
les Lentillères/ Collectif du lycée d’accueil inter-national du
Castel/Confédération Paysanne/ CSF / Espace Autogéré des
Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN
personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / MAN
/Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 /SAF
/SNES FSU/ SOS Refoulement / SOS racisme / Solidaires / Solidarité
afghane /Sud santé sociaux/ UJFP / UNEF/ Tends la Main / Urgence
Solidaire
Le
Collectif soutien asile nord 21 :
Amnesty
international Semur en Auxois-CCFD Terre solidaire - Emmaüs
Planay - Ligue des droits de l’Homme, sections de Châtillon sur
Seine et Montbard Auxois- MJC André Malraux de Montbard – RESF –
Secours catholique