Tout enfant, tout être humain a des droits
quels que soient sa nationalité, son origine, son statut, sa situation administrative
Article
3-1 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : « Dans
toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait
des institutions publiques ou privées de protection sociale, des
tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieurde l’enfant doit être une considération primordiale . »
Pourtant, aujourd'hui, en Côte d'Or,
- de nombreux mineurs non accompagnés se voient refuser la prise en charge à laquelle ils ont droit car leur minorité est contestée, alors que même s'il y a doute, il doit jouer en faveur du mineur. Pourtant, ils se retrouvent à la rue, sans ressource, en situation de danger.
- Pour ceux pris en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance, certains se retrouvent dans l'impasse quand ils atteignent leur majorité parce que la préfecture exige des documents impossibles à obtenir dans leur pays d'origine qu'ils ont fuis ou par manque de suivi social pour poursuivre leur formation
D'autres jeunes et
enfants, arrivés avec leur famille, scolarisés parfois depuis plusieurs
années, se retrouvent menacés d'expulsion parce que leurs parents n'ont
pu produire assez de preuves des dangers qu'ils ont fuis
C'est un gâchis de tout le processus d'accompagnement et de formation effectué
Des
enfants ne sont à l’abri que pour la nuit et se retrouvent à la rue la
journée, quelles que soient les conditions climatiques, ne pouvant
compter que sur l’assistance d'associations et de bénévoles.
Au lieu de chercher des solutions humaines à ces situations, le gouvernement ne met en avant que des réponses de fermetures :
- la lettre adressée aux préfets par le ministre de l'intérieur n'augure rien quant à l'amélioration des dispositifs existants , au contraire, elle ne contient que des consignes d'expulsion sans considérations humaines
- la politique d'une France refermée dans une Europe forteresse est poursuivie et accrue. Elle n'a aucune efficacité sinon d'enrichir marchands d'armes et de barbelés et passeurs et de causer des milliers de morts dans le désert et en Méditerranée tous les ans comme de développer le retour à l'esclavage comme en Lybie
Quand les droits de certains sont niés, les droits de tous sont en danger !
Pour le respect des droits de tous les enfants
Pour défendre un accueil de qualité et le droit de tous à vivre dignement
Pour le respect des droits de tous les enfants
Pour défendre un accueil de qualité et le droit de tous à vivre dignement
Mercredi 20 décembre 2017à Dijon, rassemblement à 18h rue de la préfecture (siège de la préfecture et du conseil départemental) suivi d’une rencontre conviviale et musicale d’accueil autour d’un goûter pour les enfants à 18h30 au Cellier de Clairvaux (27 Bd de la Trémouille)
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