La section de la Ligue des Droits de l'Homme de Dijon tient à exprimer son désaccord et son émotion suite à l'expulsion de migrants de leur logement rue de Longvic à Dijon le 2 octobre :
- elle s'est faite au nom de l'article du code pénal concernant la violation de domicile. Or, cette maison acquise par un promoteur immobilier n'était plus depuis des mois le domicile de personne au sens légal du terme quand des migrants s'y sont installés. Cela peut être facilement prouvé , notamment par le permis de démolition pour construction d'un immeuble neuf accordé depuis mars 2017 au promoteur qui était affiché devant la maison et dont plusieurs photos attestent
- les habitants se sont vu refuser tout droit à un procès équitable permettant à chacun d'exposer ses arguments, ils n'ont même pas été entendus avant l'expulsion.
- des personnes qui étaient venues exprimer leur soutien aux habitants se sont retrouvées en garde à vue simplement parce qu'elles étaient présentes au moment de l'expulsion et sont menacées de poursuites, il leur est même reproché d'avoir refusé de se soumettre à des tests ADN. Une fois de plus, une mesure qui devrait être un outil de lutte contre la criminalité est détournée pour le fichage de militants et bénévoles associatifs ou de simples personnes de bonne volonté
- le résultat de tout cela, c'est des personnes se retrouvant à la rue quand arrivent les mauvais jours sans que les pouvoirs publics si prompts à expulser ne se soucient de respecter leur droit au logement
La Fontaine a écrit « Que vous soyez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs ». Les pouvoirs publics dans cette affaire ont tout accordé au " puissant" promoteur sans même laisser le droit à un jugement aux "misérables"
La Ligue des Droits de l'Homme continuera son combat pour les droits fondamentaux, dont le droit au logement, de tous les habitants de ce pays quelle que soient leurs nationalités ou origines et sera mobilisée et solidaire avec ceux poursuivis pour délit de solidarité.
- elle s'est faite au nom de l'article du code pénal concernant la violation de domicile. Or, cette maison acquise par un promoteur immobilier n'était plus depuis des mois le domicile de personne au sens légal du terme quand des migrants s'y sont installés. Cela peut être facilement prouvé , notamment par le permis de démolition pour construction d'un immeuble neuf accordé depuis mars 2017 au promoteur qui était affiché devant la maison et dont plusieurs photos attestent
- les habitants se sont vu refuser tout droit à un procès équitable permettant à chacun d'exposer ses arguments, ils n'ont même pas été entendus avant l'expulsion.
- des personnes qui étaient venues exprimer leur soutien aux habitants se sont retrouvées en garde à vue simplement parce qu'elles étaient présentes au moment de l'expulsion et sont menacées de poursuites, il leur est même reproché d'avoir refusé de se soumettre à des tests ADN. Une fois de plus, une mesure qui devrait être un outil de lutte contre la criminalité est détournée pour le fichage de militants et bénévoles associatifs ou de simples personnes de bonne volonté
- le résultat de tout cela, c'est des personnes se retrouvant à la rue quand arrivent les mauvais jours sans que les pouvoirs publics si prompts à expulser ne se soucient de respecter leur droit au logement
La Fontaine a écrit « Que vous soyez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs ». Les pouvoirs publics dans cette affaire ont tout accordé au " puissant" promoteur sans même laisser le droit à un jugement aux "misérables"
La Ligue des Droits de l'Homme continuera son combat pour les droits fondamentaux, dont le droit au logement, de tous les habitants de ce pays quelle que soient leurs nationalités ou origines et sera mobilisée et solidaire avec ceux poursuivis pour délit de solidarité.
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