Jeudi 11 Octobre
18h
Place du Bareuzai
Dijon
Depuis plus de dix mois, des associations et individus se sont regroupés pour agir face à la dégradation des conditions d'accueil des migrants à Dijon.
De nombreux demandeurs d'asile, notamment issus de la Corne de l'Afrique (Erythrée, Somalie, Ethiopie, Soudan..) ont dû fuir leur pays pour échapper à des persécutions ou à la mort, et demandent à ce titre le statut de « réfugié ».
Malgré les obligations découlant du droit international Les pouvoirs publics laissent un grand nombre de ces personnes à la rue et pour une grande partie sans aucune ressource ni accompagnement pendant le temps d'examen de leur demande d'asile.
De plus, la grosse majorité des demandes sont rejetées alors que les personnes concernées ne peuvent pourtant retourner dans des pays d'origine où leur vie est menacée.
Pour répondre à l'urgence, des locaux inutilisés ont été occupés au cours de l'année avec le soutien de militants associatifs, afin de servir d'hébergement aux trop nombreux migrants laissés à la rue.
Ils en ont été à plusieurs reprises expulsés sans décision de justice ou au mépris de celles existantes.
Alors que l'hiver approche, plus de deux cents personnes sont de nouveau menacées d'expulsion dans les prochaines semaines à Dijon, chemin des Petites roches et rue Bertillon notamment.
Revenant sur ses promesses, la Préfecture a décidé de laisser désormais aussi à la rue des demandeurs d'asile avec des enfants en bas âge. Elle est allée jusqu?à expulser de leur hébergement des bébés de 5 et 6 mois.
Face à cette situation, nous nous mobilisons et nous efforçons d'assurer une présence, un soutien matériel ainsi qu'un suivi des dossiers de demande d'asile.
Nous appelons les dijonnais à manifester largement leur solidarité avec les demandeurs d'asile et à protester collectivement contre la détérioration actuelle des politiques d'accueil des réfugiés en France et en Europe.
De nombreux demandeurs d'asile, notamment issus de la Corne de l'Afrique (Erythrée, Somalie, Ethiopie, Soudan..) ont dû fuir leur pays pour échapper à des persécutions ou à la mort, et demandent à ce titre le statut de « réfugié ».
Malgré les obligations découlant du droit international Les pouvoirs publics laissent un grand nombre de ces personnes à la rue et pour une grande partie sans aucune ressource ni accompagnement pendant le temps d'examen de leur demande d'asile.
De plus, la grosse majorité des demandes sont rejetées alors que les personnes concernées ne peuvent pourtant retourner dans des pays d'origine où leur vie est menacée.
Pour répondre à l'urgence, des locaux inutilisés ont été occupés au cours de l'année avec le soutien de militants associatifs, afin de servir d'hébergement aux trop nombreux migrants laissés à la rue.
Ils en ont été à plusieurs reprises expulsés sans décision de justice ou au mépris de celles existantes.
Alors que l'hiver approche, plus de deux cents personnes sont de nouveau menacées d'expulsion dans les prochaines semaines à Dijon, chemin des Petites roches et rue Bertillon notamment.
Revenant sur ses promesses, la Préfecture a décidé de laisser désormais aussi à la rue des demandeurs d'asile avec des enfants en bas âge. Elle est allée jusqu?à expulser de leur hébergement des bébés de 5 et 6 mois.
Face à cette situation, nous nous mobilisons et nous efforçons d'assurer une présence, un soutien matériel ainsi qu'un suivi des dossiers de demande d'asile.
Nous appelons les dijonnais à manifester largement leur solidarité avec les demandeurs d'asile et à protester collectivement contre la détérioration actuelle des politiques d'accueil des réfugiés en France et en Europe.
Nous appelons à manifester pour ...
- la création de places d'hébergement qui pallient à l'insuffisance des quelques foyers existants, de sorte que les demandeurs d'asile puissent vivre décemment- l'arrêt des expulsions des squats et autres hébergements tant que des solutions de relogement correctes ne seront pas proposées, et tant que les procédures juridiques en cours n'auront pas été examinées, ce d'autant plus que l'hiver approche.
- la levée des obstacles administratifs qui ne permettent plus aux personnes concernées de poursuivre leurs demandes d'asile, notamment les récents refus de domiciliation postale par l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intégration).
Face à la politique de rejet des demandes d'asile, nous appelons également à soutenir les personnes menacées d'arrestation, de placement en centre de rétention et d'expulsion.
Nous ne pouvons accepter que des personnes menacées dans leur pays d'origine y soient renvoyées de force.
Les aides matérielles, médicales, accompagnements juridiques, cours de français et autres propositions sont les bienvenus ainsi que la présence devant les squats en cas d'expulsion au cours des prochaines semaines.
Nous ne pouvons accepter que des personnes menacées dans leur pays d'origine y soient renvoyées de force.
Les aides matérielles, médicales, accompagnements juridiques, cours de français et autres propositions sont les bienvenus ainsi que la présence devant les squats en cas d'expulsion au cours des prochaines semaines.
Signataires...
ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / Adisar / Afrane Bourgogne / Amnesty International / ATTAC 21 / Agir ABCD / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD Terre Solidaire / CNT 21 / CSF / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / Fraternité de St François d?Assise / FSU 21 / CIMADE / La Vie Nouvelle / Ligue des Droits de l'Homme / MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SOS Refoulement
/ Syndicat de la Magistrature / Sud Santé / Tends la Main / Urgence Solidaire
/ Syndicat de la Magistrature / Sud Santé / Tends la Main / Urgence Solidaire
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