Débat avec Alain Krivine.
Par son vote, le peuple grec a largement rejeté les mémorandums, la corruption et le pillage. Il attend du gouvernement dirigé par Tsipras qu'il assume la nécessaire rupture avec le carcan qui a été mis en place par les banquiers, les multinationales et les gouvernements capitalistes .
Déjà la Banque Centrale Européenne, en décidant d’augmenter le taux et les garanties exigées de la Grèce, tente d'imposer la poursuite des politiques d’austérité .
La dette grecque a servi aux banques d’Europe de l’Ouest, dont les banques françaises, elle n’a évidemment jamais profité au peuple grec qui n’a aucune raison de la rembourser. Et l’annulation de la dette grecque ne doit pas être payée par les contribuables mais par les banques.
Même le journal « LaTribune » a calculé que le coût de l'annulation des 2/3 de la dette serait de 10, 50 euros par personne et par an et non de 700 euros comme le prétendent en chœur les politiciens du PS, de l’UMP ou du FN.
Même le journal « LaTribune » a calculé que le coût de l'annulation des 2/3 de la dette serait de 10, 50 euros par personne et par an et non de 700 euros comme le prétendent en chœur les politiciens du PS, de l’UMP ou du FN.
La solidarité internationale doit aider à faire respecter le choix des grecs.
Le soutien le plus efficace sera de nous battre ensemble pour faire reculer les politiques de régression sociale et nous débarrasser des gouvernements qui en sont responsables.Il y a désormais l'espoir qu'après avoir été le laboratoire européen des politiques austéritaires, la Grèce devienne celui des mobilisations politiques et sociales victorieuses.
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