Calais : contre les expulsions destructrices
Il
n'y a pas d'étranger
sur cette
terre !
A Calais,
les autorités préparent la destruction des cabanes où survivent
9000 personnes. C’est pourtant précisément à cet endroit que les
mêmes autorités ont décidé de parquer ces gens en 2015, le plus
loin possible de la vie de la cité, tolérant explicitement la
construction de ces abris. Malgré les conditions de vie extrêmement
difficiles, les exilé-e-s se sont organisé-e-s individuellement et
collectivement. Une vie sociale s’est développée, aujourd’hui
menacée, sans autre solution que l’errance.
La recrudescence de ces expulsions/destructions ces derniers mois est le signe de l’échec patent des politiques d’inhospitalité mises en place par l’État et certains élus locaux à l’encontre des migrant-e-s. Nous le savons par expérience : les expulsions des lieux de vie n’ont jamais eu d’autres conséquences que d’aggraver la précarisation des personnes expulsées qui perdent leurs effets personnels, sont dispersées et condamnées, plus fragilisées encore, à errer à la recherche d’un nouvel abri. Sans concertation ni solutions adaptées, la destruction des abris détruit aussi un réseau social.
Enfin, les discours qui accompagnent ces destructions cristallisent et encouragent les réactions xénophobes. Ces destructions sont irrespectueuses des personnes qui passent mais aussi de celles qui restent, en transformant la question de l’accueil en problème et en faisant croire qu’il suffit de détruire des abris pour régler ce problème.
La recrudescence de ces expulsions/destructions ces derniers mois est le signe de l’échec patent des politiques d’inhospitalité mises en place par l’État et certains élus locaux à l’encontre des migrant-e-s. Nous le savons par expérience : les expulsions des lieux de vie n’ont jamais eu d’autres conséquences que d’aggraver la précarisation des personnes expulsées qui perdent leurs effets personnels, sont dispersées et condamnées, plus fragilisées encore, à errer à la recherche d’un nouvel abri. Sans concertation ni solutions adaptées, la destruction des abris détruit aussi un réseau social.
Enfin, les discours qui accompagnent ces destructions cristallisent et encouragent les réactions xénophobes. Ces destructions sont irrespectueuses des personnes qui passent mais aussi de celles qui restent, en transformant la question de l’accueil en problème et en faisant croire qu’il suffit de détruire des abris pour régler ce problème.
Les
organisations signataires partisanes de l'ouverture des frontières
demandent :
● un
moratoire
sur les
expulsions
et destructions
d’abri,
tant que
des solutions
adaptées
ne seront pas réfléchies,
● que
les mineurs
isolés
qui veulent
rejoindre
leur famille
en Grande
Bretagne
puissent réaliser
leur
souhait,
● l'accueil
de tou-te-s
les réfugié-e-s
qui fuient
la guerre,
la
misère,
la faim,
la sécheresse,
les
inondations,
les dictatures,
dans
des
conditions
respectueuses
de leur
dignité
(logement,
travail,
santé,
éducation)
Rassemblement
mardi
25 octobre
de 18h00
à 19h00
place
Saint-Sever
Collectif
de
défense
des
libertés
fondamentales
:
AFPS
(Association
France palestine
Solidarité),
ATTAC,
CREAL
(Comité
de
Réflexion et d'Action
Laïque
76), DAL
(Droit
au Logement),
Ensemble!,
FSU
(Fédération Syndicale
Unitaire),
LDH de Rouen (Ligue
des
droits de l'homme),Nouveau
Parti
Anticapitaliste,
Rasl'Front
Rouen,
SGEN- CFDT Haute
Normandie,
SAF
(Syndicat
des
avocats de France),...
et
:
Alternative
Libertaire,
ASTI
(Association
de
Solidarité
avec
les Travailleurs
Immigrés),
Cimade (Collectif
Inter
Mouvement
Auprès
des
Evacués), Gauche Révolutionnaire,
GREF
(Groupement
des
éducateurs
sans
frontière),
Pastorale
des migrants,
RESF
(Réseau
Education
Sans
Frontières),
...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire