# L'Opéra de Dijon n'est .... Arlequin - 21/01/2009
L'Opéra de Dijon n'est plus. Après le licenciement du ballet il y a trois ans, après l'abandon de sa programmation lyrique légendaire, après les coupes sombres dans le budget, c'est au tour des musiciens de passer à la trappe. Plus d'orchestre ! D'ailleurs, on ne montera plus à Dijon que deux opéras par an, c'est dire. Le reste sera importé.
On se demande ce qui va suivre... Le conservatoire Jean-Philippe Rameau ? Sans doute, car en bonne logique, à quoi bon former des musicienssi c'est pour leur trouver un emploi à l'Anpe ? Le ridicule ne tue pas, surtout en matière culturelle.
Dijon avait un opéra, avec ballet et orchestre, depuis 1827 !
Honteux.
L'Opéra de Dijon n'est plus. Après le licenciement du ballet il y a trois ans, après l'abandon de sa programmation lyrique légendaire, après les coupes sombres dans le budget, c'est au tour des musiciens de passer à la trappe. Plus d'orchestre ! D'ailleurs, on ne montera plus à Dijon que deux opéras par an, c'est dire. Le reste sera importé.
On se demande ce qui va suivre... Le conservatoire Jean-Philippe Rameau ? Sans doute, car en bonne logique, à quoi bon former des musicienssi c'est pour leur trouver un emploi à l'Anpe ? Le ridicule ne tue pas, surtout en matière culturelle.
Dijon avait un opéra, avec ballet et orchestre, depuis 1827 !
Honteux.
http://www.bienpublic.com/parole/20080207.JSL2090.html
en réponse à Arlequin
ou en continuation !!
c'est la réalité, et si triste !!
lorsque le ballet a été en prélicenciement j'ai tout de même été choquée de voir si peu de réaction de la part des professionnels locaux et de la profession dans son ensemble.
il s'agissait déjà de signes avant coureurs d'un chant du cygne qui ne cesse de se confirmer.
tout le monde le sait sur la place mais se cache la tête sous le bras ou se considère à l'écart d'un système réducteur qui les mettrait en cause..
en effet l'orchestre de l'Opéra n'étant plus domicilié au théâtre mais rattaché à la Camérata,,, est ce une façon détournée d'éviter un licenciement collectif, car il s'agit de cela mm si bon nombre enseigne ici et là Cnr ou autre.. on assiste à une élimination d'un système en place !
moi je sais hélas ce qui va suivre ,,!!
nul besoin d'être devin !!!!!!!
après deux structures sédentaires demeure encore le choeur , mais pour combien de temps,, je crains fort que le processus soit largement engagé,, sous le prétexte avouable et autorisé ?? de .......... "contrôle de compétences"??
serait ce pour éviter une solidarité (??) interprofessionnelle qui ferait front et qui serait plus difficile à licencier collectivement??
"diviser pour mieux régner", on joue sur parait il des critères de qualité afin de rehausser le niveau d'un choeur ... et ne pouvant gérer ce nouveau choix d'action d'une façon globale type (audition de contrôle) pour qu'elles qu'en soient les raisons, nous savons parfaitement qu'en le gérant par étape et ponctuellement, les éléments non désignés se pensant à l'abri vont raisonnablement se situer à l'écart d'un processus de loftage et ... tirer leurs marrons du feu !
..jusqu'au jour où ...............
cela a toujours existé et plus particulièrement dans une profession amenée à s'éteindre au moins depuis 1981.
c'est en effet programmé depuis l'avènement d'une certaine gauche régnante et rose !
ne demeureront que 4 ou 5 grands théâtres de fonctionnement fixe, les autres amenés à disparaître pour renaître sous forme de "théâtres d'accueil".
oui le lyrique aura une apparence effectivement sous forme de 2 ou 3 productions préférentiellement venues d'ailleurs type "achats de production clés en mains"
les prémices nous les avons déjà côtoyés et y compris sur Dijon et ce souvenons-nous dès la saison lyrique 1990-91 alors sous l'ère de Pierre Filipi.
de même la déculturisation du lyrique pour ne citer que lui est voulue, programmée et largement enclanchée.
le "discount du lyrique" est bien connu de bon nombre d'intermittents arrivants à peine à gérer un statut qui lui aussi par voie de conséquence ne fait que s'amenuiser de plus en plus dangereusement.
tout le monde le sait et se tait pourtant essayant de surnager pour les uns ou de magouiller pour les autres toutes structures professionnelles artistiques confondues.
pour conclure, je déplore d'avoir à me dire que d'ici moins de deux ans, tout cela portera l'emblème d'un théâtre ayant largement fini de vivre.
quel dénominatif pourrions nous lui donner ,?
le débat est ouvert ......!
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