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vendredi 31 janvier 2014

Soirée d'informations sur la lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes.


Soirée d'informations sur la lutte contre l'aéroport de Notre Dame des Landes 

au Snack Friche au quartier des Lentillères.

 

Dijon - mardi 4 fev à 19h

Apéro-info sur la situation à 

Notre Dame des Landes

et 

sur la manif du 22 février à Nantes.

 Snack-Friche des Lentillères - rue Phillipe Guignard

... au niveau du potager collectif des Lentillères - juste après le collège des Lentillères au début de la rue phillipe Guignard, suivre les indications)


Cela s'agite fort du côté de Notre Dame des Landes ! Le gouvernement et les pro-aéroports menacent de nouveau de passer en force. Entre autres initiatives, une manifestation massive se prépare pour le 22 février à Nantes, pour empêcher le démarrage des travaux, la destruction des espèces protégées et de nouvelles tentatives d'expulsion. 
Des personnes solidaires et comités de soutien de toute la France et au-delà sont attendus à cette occasion et feront le lien avec d'autres luttes locales.
Des co-voiturages et bus s'organisent d'un peu partout.

Nous vous invitons donc à une soirée d'information à ce sujet sur le snack-friche du quartier des Lentillères pour faire le point sur la situation là-bas et voir comment s'organiser depuis Dijon.


Le site de la manif : http://22fevrier2014.blogspot.fr/
Le site de l'acipa : http://acipa.free.fr
Le site de la zad : zad.nadir.org le site
Le site du  potager collectif des Lentillères : http://lentilleres.potager.org/

 

Appel commun du mouvement anti-aéroport 

L’Etat et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. 
Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport.

Une nouvelle vague d’expulsion pourrait survenir.
Nous ne les laisserons pas faire !
Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux ...
Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.
Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes pour leur montrer qu’il n’est pas question qu’ils touchent au bocage !

lundi 27 janvier 2014

Manifestation pour les droits des femmes 1er février / à Dijon, rassemblement devant la Préfecture à 14h.

 

Non à la régression des droits des femmes en Espagne 

La liberté face à l’obscurantisme !

2014 : pour nos droits, pour nos choix !

 

Les féministes espagnoles organisent une manifestation à Madrid le 1er février
Mobilisons nous pour les soutenir !!
Manifestons partout ensemble SAMEDI 1er FEVRIER


A Dijon : 14h - Préfecture jusqu’au consulat d’Espagne (dispersion place E. Zola).

 

20 décembre 2013, le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme.
Il revient sur la loi obtenue en 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (22 pour raison médicale) au mépris des recommandations des textes internationaux de l'Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies.
Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes au mépris des droits humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.
Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le Parlement européen (rapport sur la santé et les droits reproductifs traitant de l'accès aux contraceptifs et à l'avortement, de la procréation médicalement assistée, de l'éducation sexuelle et de la liberté de conscience).
Ce rapport proposait que l'avortement soit de la compétence de l'Union européenne, encourageant ainsi tous les états membres à l'autoriser.
Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ?

Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car, si le droit à l'avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d'avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n'est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.
C'est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou dans un autre pays parce que là où elles vivent l'accès à l’avortement est difficile, voire interdit.


Nous appelons à
:
- Lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits fondamentaux ;
- Soutenir le combat des femmes espagnoles pour conserver l’acquis qu’elles ont gagné de haute lutte.

Non à l'ordre moral qui veut gérer nos vies,

Oui à nos droits, tous nos droits 

et 

à la liberté de choix d'avoir un enfant ou non.

 

Premiers signataires en Côte-d'Or :
Collectif Départemental Droits des Femmes, CIDFF21, Clubs Unesco, Attac, LDH, Coordination anti-fasciste, Espace autogéré des Tanneries, CGT, Solidaires, UNEF, CNT, NPA, PCF, PG, Ensemble, EELV, Solidarités 21...

  

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Parce que je décide - Porque yo decido.
Texte écrit par Alicia Miyares qui sera remis le 1er février à Madrid
au Congrès des députés, au chef du gouvernement, au président du Congrès , à la Ministre Ana Mato, au Ministre Alberto Ruiz Gallardón et aux différents groupes du Congrès.


Parce que je décide, à partir de l'autonomie morale qui est la base de la dignité de toute personne, je n'accepte aucune obligation ou interdiction concernant mes droits sexuels et reproductifs et, en conséquence, aucune entrave à ma totale réalisation en tant que personne. En tant qu'être humain autonome, je refuse d'être soumise à des traitements dégradants, à des ingérences arbitraires et à des tutelles coercitives dans ma décision d'être ou de ne pas être mère.
 

Parce que je suis libre, j'invoque la liberté de conscience en tant que bien suprême comme fondement de mes choix. Je qualifie de cyniques ceux qui en appellent à la liberté pour la restreindre, et de malveillants ceux qui, sans se soucier de la souffrance causée, veulent imposer à tous leurs principes de vie basés sur des révélations divines. En tant qu'être humain libre, je refuse d'accepter une maternité forcée et un régime de tutelle qui condamne les femmes « à la minorité d'âge sexuel et reproductif ».
 

Parce que je vis en démocratie, et que je suis une démocrate, j accepte les règles du jeu qui séparent les droits relatifs au péché et à la loi religieuse. Aucune majorité politique issue des urnes, aussi absolue soit-elle, n’est légitime pour transformer les droits en délit et nous obliger à suivre des principes religieux sous peine de sanction pénale. En tant que citoyenne, j'exige de ceux qui nous gouvernent qu'ils ne transforment pas le pouvoir démocratique, sauvegarde de la pluralité, en despotisme.
 

Parce que je décide, parce que je suis libre et parce que je vis en démocratie, j'exige du gouvernement quel qu'il soit qu'il promulgue des lois favorisant l'autonomie morale, préservant la liberté de conscience et garantissant la pluralité et la diversité des intérêts.
 

Parce que je décide, parce que je suis libre et parce que je vis en démocratie, j'exige que soit conservée l'actuelle « Loi de santé sexuelle et reproductive et d'IVG » pour favoriser l'autonomie morale, préserver la liberté de conscience et garantir la pluralité des intérêts de toutes les femmes.


vendredi 17 janvier 2014

Débat organisé à la librairie Grangier le 31/01/2014 avec Marie Duru.



Marie Duru, membre du groupe local Oxfam, est chercheuse à l’Observatoire sociologique du changement (entre autres …), elle vient d’écrire « Pour une planète équitable » sous titré « L’urgence d’une justice globale » dans la collection La République des Idées  au Seuil.

Elle termine son introduction par une « conviction » de Martin Luther King : « L’injustice où qu’elle soit, est une menace pour la justice, partout dans le monde ».

Marie Duru
viendra le présenter et en débattre à la librairie Grangier le vendredi 31 janvier à 17h30, avec une animation du débat par Denis Cler.

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Pour une planète équitable. 

L’urgence d’une justice globale 

(entretien avec Marie Duru-Bellat)


Pourquoi ce livre, et quelle est la thèse que vous défendez ?

Dans tous mes travaux, la question des inégalités est essentielle, et elle inclut la façon dont elles sont justifiées, notamment par l’idéologie méritocratique. Cette question de la justification des inégalités éclate évidemment au grand jour au contact des pays les plus pauvres de la planète…
Ma thèse tient en une phrase : les inégalités mondiales sont d’une telle ampleur qu’elles risquent de rendre le monde tout simplement invivable. Il faut donc s’y attaquer, non pas par pure charité ni même en fonction de considérations de justice élémentaires mais pour préserver notre planète et notre capacité à y vivre ensemble.

Que les inégalités soient condamnables, qui le défendrait …

Cela semble en effet évident. Pourtant, le contraste est spectaculaire entre notre respect proclamé de la vie, et notre tolérance tranquille au fait que dans certains pays, l’espérance de vie est de 48 ans (en Sierra Leone), alors qu’elle est de plus de 83 ans dans d’autres (au Japon). Ces inégalités ne sont guère perçues comme posant un problème majeur de justice, alors que, comme l’écrivant en 1963, depuis sa prison, Martin Luther King : « Injustice anywhere is a threat to justice everywhere1. »

Pourquoi parler strictement d’injustice ?

Pour deux raisons essentielles. D’une part parce qu’une part importante de votre revenu dépend du pays où vous avez la chance ou la malchance de naître, alors que vos efforts et votre mérite personnel revêtent un poids bien plus faible, ce qui nous interroge, nous autres biberonnés à l’idéologie de l’égalité des chances qui veut que chacun ait ce qu’il mérite…

D’autre part, parce que tout débat sur la justice inclut (même s’il ne s’y limite pas) un questionnement en termes de responsabilité. En la matière, même si les points de vue divergent quant aux poids relatifs des facteurs locaux et internationaux dans la pauvreté mondiale, peu de spécialistes exonéreraient les pays riches de toute responsabilité en la matière… On est donc bien fondé à parler d’injustice, et ces questions sont largement débattues par les philosophes anglophones qui se retrouvent sous la bannière de la global justice.

S’opposent alors les « étatistes » et les « cosmopoliticiens »…

« L’injustice, où qu’elle soit, est une menace pour la justice, partout dans le monde. »

mercredi 8 janvier 2014

l'Eldorado et ATTAC 21 vous invitent à la projection du film "LES JOURS HEUREUX"



L'Eldorado et ATTAC 21
avec le soutien de LSR 21 et de l'IHS CGT 21

(Institut d'Histoire Sociale CGT21)

vous invitent à la projection du film de Gilles PERRET

"LES JOURS HEUREUX"      

en présence du réalisateur

le mercredi 22 janvier à 20h15

 à 

l'Eldorado.


Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes appartenant à tous les partis politiques, tous les syndicats et tous les mouvements de résistance vont changer durablement le visage de la France.

Ils vont rédiger le programme du Conseil National de la Résistance intitulé magnifiquement : « Les jours heureux ».

Ce programme est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc...
 
21 Rue Alfred de Musset, 21000 Dijon
03 80 66 51 89 ‎