Les quelque 320 occupants du squat de l’ancien internat de l’école nationale des Greffes, à Dijon, sont évacués sur une décision conjointe du sénateur-maire PS de la ville, François Rebsamen, et du préfet de Bourgogne, Pascal Mailhos.
En effet, le sénateur-maire a pris un arrêté municipal à la demande de la préfecture de Région, permettant l’évacuation complète du bâtiment avant l'échéance initiale prévue par le tribunal administratif, fixée au 15 juillet.
Selon lui, il s'agirait de la "seule mesure efficace, nécessaire, proportionnée et sûre" pour répondre à l’engorgement du squat. Cette "urgente nécessité d’intervenir" dans un lieu concerné par "des problèmes de sécurité et d’hygiène" se présente pourtant près de dix mois après l’arrivée importante de demandeurs d’asile sur le sol dijonnais, et plus de six mois après l’occupation du bâtiment vide.
Depuis novembre 2011, la Coordination réfugiés de Dijon - un collectif d'une vingtaine d'associations défendant le droit des demandeurs d'asile -, appelait l’Etat à prendre ses responsabilités et à assurer son obligation de relogement.
En vain. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement en place, après avoir promis de répondre humainement et plus rapidement à la crise, semble tendre l’oreille du côté de Dijon. "J’ai parlé tout à l’heure avec le ministre de l’Intérieur...", glisse François Rebsamen aux médias, lors du point presse qui s'est tenu lundi 2 juillet.- (Dijonscope – 3.07.2012-)
Si un certain nombre de réfugiés ont été répartis dans les cadas d'autres départements, plus d'une centaine restent sur le pavé.
Les demandeurs d'asile avaient jusqu'au 15 juillet pour rester au bâtiment des greffes; ils ont été expulsés hier lundi, bien sûr pour éviter les protestations des associations qui les soutenaient et les aidaient face à la carence de l'administration préfectorale. Elles devaient être reçues le 5 avec pour but de trouver des solutions humaines pour TOUS.
Source
http://allaingraux.over-blog.com/article-securite-socialiste-a-dijon-107718773.html
Nous exprimons toute notre solidarité et dénonçons toute expulsion abusive et/ou non respectueuse des démarches entamées par nos collectifs et organismes de soutien ne cessant de se déployer afin de trouver les solutions les plus justes dans les délais impartis.
Collectif solidarité militants21
En effet, le sénateur-maire a pris un arrêté municipal à la demande de la préfecture de Région, permettant l’évacuation complète du bâtiment avant l'échéance initiale prévue par le tribunal administratif, fixée au 15 juillet.
Selon lui, il s'agirait de la "seule mesure efficace, nécessaire, proportionnée et sûre" pour répondre à l’engorgement du squat. Cette "urgente nécessité d’intervenir" dans un lieu concerné par "des problèmes de sécurité et d’hygiène" se présente pourtant près de dix mois après l’arrivée importante de demandeurs d’asile sur le sol dijonnais, et plus de six mois après l’occupation du bâtiment vide.
Depuis novembre 2011, la Coordination réfugiés de Dijon - un collectif d'une vingtaine d'associations défendant le droit des demandeurs d'asile -, appelait l’Etat à prendre ses responsabilités et à assurer son obligation de relogement.
En vain. Aujourd’hui, le nouveau gouvernement en place, après avoir promis de répondre humainement et plus rapidement à la crise, semble tendre l’oreille du côté de Dijon. "J’ai parlé tout à l’heure avec le ministre de l’Intérieur...", glisse François Rebsamen aux médias, lors du point presse qui s'est tenu lundi 2 juillet.- (Dijonscope – 3.07.2012-)
Si un certain nombre de réfugiés ont été répartis dans les cadas d'autres départements, plus d'une centaine restent sur le pavé.
Les demandeurs d'asile avaient jusqu'au 15 juillet pour rester au bâtiment des greffes; ils ont été expulsés hier lundi, bien sûr pour éviter les protestations des associations qui les soutenaient et les aidaient face à la carence de l'administration préfectorale. Elles devaient être reçues le 5 avec pour but de trouver des solutions humaines pour TOUS.
Source
http://allaingraux.over-blog.com/article-securite-socialiste-a-dijon-107718773.html
Nous exprimons toute notre solidarité et dénonçons toute expulsion abusive et/ou non respectueuse des démarches entamées par nos collectifs et organismes de soutien ne cessant de se déployer afin de trouver les solutions les plus justes dans les délais impartis.
Collectif solidarité militants21
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