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mardi 14 décembre 2010

L'EUROPE LIBERALE EN FAILLITE ? ...Dijon se mobilise !!



Après la Grèce, l’Irlande se voit prescrire une cure de super d’austérité, qui va aggraver la pauvreté et augmenter le chômage.
Le Portugal, l’Espagne, puis l’Italie et la France sont menacés. Ce n’est pas aux salariés de payer les conséquences d’une crise provoquée par une politique ultralibérale qui a été présentée longtemps comme le seul modèle à appliquer..

L’avenir de l’Europe est l’affaire des peuples européens
L'Humanité lance un
L'EUROPE LIBERALE
EN FAILLITE ?

Malgré les 85 milliards d'aide européenne aux banques irlandaises, la spéculation ne se calme
pas. Après la Grèce et l'Irlande – le meilleur élève de la classe européenne disait la Commission européenne il y a à peine 2 ans -, ce sont maintenant le Portugal et l'Espagne qui sont dans le collimateur des marchés financiers. Et bientôt l'Italie et la France ?
Les peuples de toute l'Europe payent les pots cassés, avec des plans d'austérité renforcés : destruction des acquis sociaux et des services publics au profit du privé, baisse des salaires, des retraites et des allocations chômage et familiales, suppression d'emplois publics et plans de licenciements...

Les requins du capitalisme
Après s'être attaqués aux entreprises et aux salariés pour augmenter leurs dividendes, à coups de délocalisation et de plans dits sociaux, les Etats sont maintenant devenus les nouvelles cibles juteuses des marchés financiers.
La dette est devenue une aubaine pour eux; ils y voient un formidable terrain de jeu pour la spéculation financière.
Et les chefs des gouvernements de l'Europe cèdent aux marchés et à leur agence de notation. Ils cherchent à « gagner leur confiance »mais la seule façon de les amadouer c'est de créer les
conditions pour que leurs profits augmentent. Ainsi, les Etats et l'Europe ont déversé des milliards aux banques qui aujourd'hui les attaquent en leur prêtant cet argent à des taux d'usuriers.
Il faut stopper cette machine infernale.

C'est aux peuples qu'ils font payer leur crise
Ce sont les peuples qui payent l'addition. On sait ce qu'il peut y avoir sur la note : moins de revenus pour tous, des plus pauvres aux classes moyennes, moins de droits sociaux, moins de service publics, moins d'école et de culture, moins de tout sauf de chômage et de profit.
Le gouvernement irlandais s’apprête même à s’attaquer au salaire minimum.
Cette potion est pire que le mal. Rien n’est possible s’il nous ne mettons pas un terme à tous ces mécanismes financiers dédiés aux plus riches et déconnectés de l’économie réelle.

La France à la même enseigne ?
C'est sous l'injonction des mêmes marchés financiers et du MEDEF que Nicolas Sarkozy mène sa politique de réduction de la dépense publique en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux, en cassant les retraites, en bridant les salaires...
Mais en restreignant la dépense publique et les moyens de vivre, il ne fait qu'étouffer un peu plus la reprise économique et la croissance.

Les peuples d'Europe en lutte
A l'image de la grande mobilisation contre la « réforme » Sarkozy des retraites en France, les peuples de toute l'Europe se rassemblent et manifestent contre les plans d'austérité.
Ils crient à leur gouvernants de droite ou sociaux démocrates : « Nous refusons de vivre plus mal, nous refusons de vivre pauvre pour enrichir les banques » en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en Autriche, en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne....
A l'écoute et au coeur de toutes ces luttes, le Parti de la Gauche Européenne comprenant 26 partis membres dont le PCF et 11 observateurs tiendra son Congrès à Paris, du 2 au 5 décembre (http://fr.european-left.org).

Il formulera une série de propositions commune
pour l'Europe autour de 3 axes ...


- une nouvelle logique économique et financière
- la lutte contre les inégalités sociales, la pauvreté et la précarité
- un nouveau mode de développement social, écologique et
démocratique

Il faut une gauche à la hauteur
En France, le formidable mouvement pour la retraite à 60 ans à taux plein devrait inciter toute la gauche à construire des choix audacieux tournés vers la satisfaction des besoins populaire. Pas de solution sans penser au bien public, sans tourner le dos aux vieilles recettes libérales et sans s'affronter aux exigences des marchés financiers. Il faut une gauche déterminée à rompre avec les logiques libérales qu'elles viennent de Bruxelles ou du FMI.
Le Parti communiste, avec le Front de Gauche s'est résolument engagé dans cette voie (www.pcf.fr).
Il prend des initiatives pour construire un programme populaire et partagé dès maintenant et tout au long de l'année prochaine pour que la gauche réponde aux attentes et ne déçoive pas de nouveau.
Il appelle à une large discussion à gauche, bien loin de la bataille des égos et des renoncements renoncements à changer les règles imposées par les puissants de la finance.

Ce que la gauche devra faire ?
Rien de bien ne se décidera sans vous !!
Nous sommes des millions à vouloir retrouver un espoir en l'avenir. Construire cette alternative c'est possible si nous relevons ensemble le défi.
Vous qui souhaitez ces changements, à vous de vous en mêler, de débattre et d'énoncer ensemble les grandes transformations dont notre pays a besoin.

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