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vendredi 4 février 2011

Ubu Kafka ou deux sources allant dans le même sens ...


Comment admettre l'impunité
le bénéfice du doute comme celui du délit de prescription
dont il bénéficie ?
Il échappe à toutes poursuites
il esquive toute atteinte
il pratique l'art de la manipulation dont il est expert
sur ses victimes comme sur certains de ceux qui le représentent
quelle qu'en soit l'exaction !
Il vient d'être condamné (peine de prison avec sursis plus amende..)
et pourtant et encore crie à l'innocence
et à la mauvaise foi et au coup monté !
considéré, par tel ou tel, comme escroc et payeur retors
c'est encore lui qui poursuit impunément
sous des accusations fallacieuses
si habilement montées
que là encore il règne en maître
sur des dénégations où plus d'un
se ferait assassiner sans rémission
sur le staff procédurier !
60 ans et actuellement non actif
professeur de musique et de chant
étonnament, semblerait-il, hors exercice ...
il manie la baguette à son avantage cependant
et ne cesse de régner sur son territoire !
Non qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession
mais à dire la vérité, tout dans cette silhouette consensuelle
mènerait à penser à un brave citoyen sans encombre.
Mais que dire alors de ces plaintes longtemps occultées
sur la place dijonnaise et les coulisses d'une profession
plus à mène de soirées culturelles certes que non conformes ?
Pourtant oui, cette fois, l'administation juridique
aurait-elle agi dans le sens attendu, souhaité ardemment
par tant de ceux qui se tapissaient dans l'ombre
attendant leur heure patiemment ...?
C'est pourtant oui, un retour que l'on attendait plus !
comme ce jour de juillet 2005 où tel un éclat
dans le paysage dijonnais cette plainte tombée
comme un couperet dans les coulisses lyriques
dont bien des grivoiseries à peine masquées devaient s'en suivre
c'est aujourd'hui quelques 6 ans plus tard
que les premières retombées se firent valoir
en presse locale et parallèles !
Deux ans de prison avec sursis et 3000€ d'amende ...
mais qu'en pensera la victime abusée dix ans durant
sous des pressions psychologiques habiles et pernicieuses
qu'elle dut expliquer en se mettant à nu ?
et qu'en penseront les autres, celles et ceux dont les poursuites
dès lors tombèrent dans des oubliettes arrangeantes
au profit d'un citoyen qui continue de se poser
"hors de tout soupçon"?


Une drôle de musique…

Un professeur de chant lyrique devait répondre devant le tribunal correctionnel de faits d’agressions sexuelles sur une de ses élèves.

«Tu as une belle voix, une voix magnifique. Moi, j’ai la technique pour que tu ailles plus loin ». Voilà les termes que la jeune victime, que nous appellerons Annie, entendait de la bouche de son professeur de chant lyrique, un Dijonnais de 60 ans, qui n’est plus en activité aujourd’hui.

« Je voulais faire carrière », a-t-elle expliqué à la barre, avant de décrire comment une technique classique qui consiste à toucher le ventre et le bas-ventre pour mesurer les sensations procurées par le chant se sont insidieusement transformées en agressions sexuelles.

Comment la jeune fille a pu subir de tels gestes pendant des années, précisément entre 1995 et 2005, sans en parler à personne ? Et surtout pourquoi les a-t-elle finalement, si ce n’est accepté, du moins tolérés ? Annie voudrait bien le comprendre elle-même. Elle décrit alors son professeur comme un homme tyrannique, qui pouvait se mettre dans des colères noires si elle rechignait à pratiquer sa fameuse technique d’apprentissage, plutôt tactile, à des endroits où on imagine mal que les vibrations du chant aient une quelconque résonance.

Un homme prudent

Le procureur Michel Regnier a d’ailleurs remercié la victime pour le courage dont elle a fait preuve venant raconter une nouvelle fois les faits devant le tribunal. Pour le magistrat, le prévenu est un homme prudent et intelligent qui sait choisir les élèves les plus vulnérables sur lesquels il sait avoir suffisamment d’emprise. Un caractère manipulateur désigné par l’avocate d’Annie, Corine GAUDILLIERE. Mais le prévenu nie toujours les faits. Pour lui, il s’agit d’un complot mené par des élèves avec lesquels il avait des différents financiers.

À la défense, Muriel Lhomme a relevé de nombreuses contradictions dans les témoignages constitués par l’accusation. Et l’avocate conteste fortement la « surprise », élément qui, s’il n’est pas caractérisé, comme la victime l’a d’ailleurs dit, annule l’infraction.

Le professeur a pourtant été condamné à 2 ans de prison avec sursis et à payer 3 000 € à la partie civile.

Publié le 03/02/2011

Maître Corine GAUDILLIERE Avocat au Barreau de DIJON
Maître Muriel Lhomme Avocate au Barreau de DIJON
Procureur Michel Regnier

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