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jeudi 9 septembre 2010

Entretien avec Nathalie Potignon


Nathalie B Potignon une femme comme tout le monde

- Bonjour Nathalie, que désires-tu nous dire en premier lieu ?
- Ce que je pourrais dire en premier lieu, c'est que j'ai retrouvé un travail à la mairie dans les services de restauration scolaire, par le biais du maire de Dijon.
De plus, je vai déménager dans peu de temps toujours grâce au maire de Dijon.
Il m'a facilité toutes les procédures concernant le relogement et le travail, mais surtout un logement plus accessible et moins onéreux.Quant à mes enfants ils sont désormais tous les deux scolarisés.

-Quant au suivi de ta procédure que peux tu en dire aujourd'hui ?
- En ce qui concerne le suivi de mon affaire, je ne peux rien divulguer excepté le fait que j'ai désormais un autre avocat qui s'occupe de toute ma procédure.
Celle-ci avance mais je ne peux malheureusement rien dire sur son évolution et son contenu dans l'état actuel des choses.
J'ai été contactée par France 2 pour l'émission "Toute une histoire" avec Jean-Luc Delarue et j'ai pu m'exprimer sur la violence gratuite telle que l'a subie mon compagnon Saïd Bourarach. J'ai bien été reçue et ils ont parfaitement respecté la confidentialité de cette procédure.

- Sur le plan local quels sont les rapports et les démarches que tu as pu faire ?
- J'ai repris le contact avec le -Collectif Justice- et à ce jour on a envisagé de faire une réunion dans le courant de la semaine prochaine afin de faire le point concernant les aides qui peuvent m'être apportés sur le combat que je mène pour Saïd, et surtout afin que l'on ne l'oublie pas.
Lorsque je suis arrivée sur Dijon d'où nous venions auparavant, j'ai pu apprécié de retrouver certaines personnes mais surtout de faire connaissance d'autres dont j'apprécie la compassion et la sollicitude.
Cela a fait 6 mois le 30 août que Saïd a décédé dans le cadre de son travail comme tout citoyen.
Actuellement, le plus difficile est désormais la vie au quotidien seule avec mes enfants ce qui présente des difficultés nouvelles que j'ai à assumer.

Entretien avec Nathalie Potignon
Collectif Solidarité Militants21
esp/Tairi

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