Rechercher dans ce blog

mardi 9 novembre 2010

Une fin d’année aux couleurs de la Palestine

jeudi 18 novembre

le CCFD (comité catholique contre la faim) organise une réunion-débat sur la colonisation dans les territoires palestiniens.

Maison diocésaine, 9, bd Voltaire, 20 heures.

En présence de Aymann Abu-Zulof, qui vit à Beit Sahour, près de Bethléem, et qui est responsable de l’”Alternative tourism group”.


vendredi 19 novembre

dans le cadre de la Semaine de solidarité internationale, l’AFPS et l’UJFP présentent un film documentaire récemment passé sur Thalassa (FR3) :

Gaza : une plage sous embargo. Durée : 31 minutes.

20 heures, la Coupole, rue Sainte Anne.

En présence de Sophie Bontemps : journaliste à Thalassa, elle ne connaissait pas le problème palestinien lorsqu'elle est allée à Gaza. Son regard n’en est que plus intéressant.

Gaza. La plage, six mois après la fin de la guerre, six mois après l’opération « Plomb Durci » menée par Israël l’hiver dernier et qui a fait 1417 victimes dont 926 civils.

C’est l’été, les grandes vacances, et ici aussi, les enfants vont à la mer. La mer comme seul horizon, une fenêtre ouverte sur le large comme une idée de liberté.
Cette bande de terre de 40 kilomètres de long et 8 kilomètres de large est une enclave entourée de murs, de clôtures électrifiées, à portée de tir des mitrailleuses automatiques israéliennes.
1 million 500 000 personnes vivent ici, dans cette prison à ciel ouvert, l’un des territoires les plus fermés du monde.

Toutes les entrées, toutes les sorties des hommes comme des marchandises, sont strictement contrôlées par l’état hébreu.
Une route longe la mer, Gaza est comme une longue plage que l’on parcourt du nord au sud en moins d’une heure. L’eau de mer est polluée. Les deux seules stations d’épuration de Gaza ne fonctionnent plus, les égouts se déversent directement sur la plage, 80 millions de litres d’eau non-traitée sont rejetés chaque jour.

Qu’importe la pollution, qu’importe les patrouilleurs de la marine israélienne au large qui tirent sur les derniers bateaux de pêche de Gaza, il y a foule l’été au bord de l’eau, il n’y a aucune autre distraction et personne ne peut partir.

Alors sur la plage, nous rencontrons Zeinab, Marmoud, Mohamed, des Gazaouis anonymes qui nous racontent leur quotidien. La première a perdu ses parents lors de la dernière guerre, le second surfe sur des vagues minuscules, le troisième est un chef de famille qui nous emmène faire les courses dans son pays sous embargo, dans son pays détruit.


mardi 7 décembre

dans le cadre des Nuits d’Orient, l’AFPS, l’UJFP et l’Eldorado présentent le film “Aischeen”, de Wadimoff.

Cinéma Eldorado, 21, rue Alfred de Musset, à 20 heures 30.

Critique du Monde : “Sans l'ombre d'un commentaire, avec une grande fluidité, Wadimoff nous montre donc, comme dans un kaléidoscope, les signes épars, battants, vivants, d'une société ruinée et asphyxiée.

Une installation foraine démantelée, des enfants tristes, un groupe de rap pêchu et insolent, un cultivateur déplorant la perte de son oliveraie, un parc zoologique où les animaux crèvent de faim, un singe agressif baptisé Sharon, une émission de radio pour jeunes qui s'interroge sur la compatibilité entre rap et islam, des jeunes annonçant tranquillement qu'ils vont "faire martyrs" faute de pouvoir devenir médecins, des pêcheurs sans poissons, un bébé intubé à l'hôpital, des foules se pressant pour obtenir l'aide alimentaire.Autant de scènes, d'angles, d'impressions témoignant, avec délicatesse, de la détresse et de la vitalité de Gaza.”

Le débat sera animé par Alain Gresh, Directeur-adjoint du Monde diplomatique. Spécialiste du Proche-Orient, animateur du blog « Nouvelles d’Orient », Alain Gresh est l’auteur de plusieurs livres sur le proche-Orient, dont "Israël-Palestine, vérités sur un conflit", l’un des livres les plus didactiques et les plus accessibles pour appréhender le conflit du Proche-Orient.

En 2010 est paru : “De quoi la Palestine est-elle le nom ?”, édition Les liens qui libèrent, 210 p.

Gresh pose la question suivante : Pourquoi la Palestine est-elle devenue une cause universelle ?

Pourquoi des paysans latino-américains, des jeunes Français, comme des vétérans de la lutte anti-apartheid sud-africains se mobilisent-ils pour la Palestine ?


Par ailleurs, nous signalons que...

Les 27/28 novembre, à 15 heures,

Les 29 et 30 novembre, à 20 heures,

Théâtre de Bourgogne (Parvis Saint-Jean)

“L’Affiche”

Philippe Ducros.

"L'Affiche décrit la violence insupportable d’un impossible quotidien sous occupation. La parole est donnée à ceux qu’on n’entend jamais, aux gens simples qui en subissent les impacts, des deux côtés du mur.

En Palestine, lorsque quelqu’un meurt d’une cause reliée directement à l’occupation, des factions s’approprient sa mort, font une affiche avec la photo du martyr et en tapissent les murs du pays. Les murs en sont complètement recouverts…

La martyrisation est une arme de guerre extrêmement présente dans les deux camps.

Abou Salem est imprimeur de ces affiches. Un jour, il se retrouve à imprimer l’affiche de martyr de son seul fils. Salem est mort par balle, lors d’un affrontement avec les soldats qui hantent son camp de réfugié. On suit les destins des deux côtés de la balle…"


(Philippe Ducros)

Metteur en Scène : Guy Delamotte
Auteur : Philippe Ducros
Comédiens : Véro Dahuron, Martine Schambacher, Patrick Azam, Murielle Colvez, Christine Guênon, Michel Quidu, Alex Selmane, Timo Torikka

Aucun commentaire: